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Le village de Penne à visiter obligatoirement !

Perché sur un piton rocheux, le charmant village de Penne, dans le Tarn, se distingue par les imposantes ruines de son château médiéval, témoin d’une riche histoire. En parcourant les venelles pittoresques du vieux bourg, bordées de maisons traditionnelles, les visiteurs sont naturellement conduits vers cette forteresse, emblème de l’architecture militaire occitane. Là-haut, une vue imprenable s’offre sur la forêt de la Grésigne, les gorges de l’Aveyron, les vignobles de Gaillac, et le village, formant un tableau à couper le souffle.

Que faire à Penne ?

Penne offre une multitude d’activités qui raviront les amateurs d’histoire et de nature. 

Voici 6 incontournables pour profiter pleinement de votre visite :

Visiter le Château de Penne et découvrir son histoire médiévale ;

Se promener dans les ruelles pittoresques du vieux village ;

Admirer la vue panoramique sur la forêt de la Grésigne, les gorges de l’Aveyron, et les vignobles de Gaillac ;

Faire une randonnée sur le Sentier du Grésigne ou le GR46 ;

Découvrir l’artisanat local, comme à La Grange aux Potiers ;

Participer à la Fête Médiévale ou aux marchés nocturnes en été.

Le village de Penne
Le village de Penne (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Quels sont les meilleurs restaurants à Penne dans le Tarn pour découvrir la cuisine locale ?

Voici les 3 meilleurs restaurants à Penne, dans le Tarn :

Bar Restaurant La Terrasse

Situé au cœur de Penne, ce restaurant est réputé pour sa cuisine française et européenne traditionnelle. Il offre une ambiance chaleureuse et familiale, parfaite pour savourer des plats maison dans un cadre authentique. La terrasse extérieure permet de profiter d’une vue panoramique sur les paysages environnants, rendant l’expérience encore plus agréable. Les clients louent la convivialité du lieu et la qualité des plats, ce qui en fait une adresse à ne pas manquer lors d’une visite à Penne.

Des Mesures

Ce restaurant propose une cuisine française avec des plats entièrement faits maison. Installé dans un décor soigné, Des Mesures se distingue par son attention aux détails et la qualité de ses ingrédients. Les visiteurs apprécient le cadre, souvent décrit comme offrant un point de vue imprenable, ainsi que l’authenticité des saveurs. Idéal pour les gourmands à la recherche d’une expérience culinaire locale dans une ambiance élégante.

La Terrasse

Ce restaurant est particulièrement prisé pour ses vues extérieures spectaculaires et son cadre relaxant. Il propose une cuisine française de qualité, avec des spécialités locales et des produits de saison. La terrasse, avec sa vue imprenable, est le lieu parfait pour un déjeuner ou un dîner en plein air, permettant aux clients de se détendre tout en savourant de délicieux plats.

Café des Mesures
Café des Mesures (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Quelle est histoire du Château de Penne ?

Le Château de Penne est une forteresse fascinante construite à la fin du XIIIe siècle. Elle se trouve sur les vestiges d’un ancien village fortifié qui a servi de refuge aux Cathares durant la Croisade. Lors de votre visite, vous pourrez admirer des éléments d’architecture médiévale, comme la porterie d’entrée avec ses deux tours de défense, la salle d’apparat où se tenaient les banquets, ainsi que les logis seigneuriaux et une citerne.

Bien que la forteresse ait été détruite au XVIIe siècle pendant les Guerres de Religion, elle a été rachetée en 2006 par Axel et Sophie Letellier. Depuis, elle a bénéficié de fouilles archéologiques et est en cours de restauration. Vous pouvez la visiter librement ou participer à des visites guidées et des animations pendant l’été. Pour plus d’informations, consultez notre site internet ou nos réseaux sociaux.

Le château de Penne
Le château de Penne (cette photo se trouve sur le site Flickr)

81140 Penne

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Cathédrale Sainte-Cécile, patronne des musiciens

Dans le paysage culturel et architectural de la France, certains monuments se dressent comme des témoins silencieux de l’histoire et du génie humain. Parmi eux, une cathédrale du sud-ouest du pays attire tous les regards par son envergure imposante et son matériau de construction atypique. Faite entièrement de brique rouge, elle domine l’horizon et raconte à la fois l’histoire de la foi chrétienne et l’audace architecturale de son époque.

Quelle est la plus grande cathédrale en brique du monde ?

La réponse se trouve à Albi, avec la majestueuse Cathédrale Sainte-Cécile, un chef-d’œuvre unique qui émerveille les amateurs d’histoire, d’art et de spiritualité. A qui pousse la porte, une vision saisissante de couleurs, de peintures, sculptures, statuaires se révèlent.

Contrairement aux grandes cathédrales gothiques du nord de la France, Sainte-Cécile affiche un style austère et défensif. Ses murs épais et son clocher de 78 mètres évoquent une époque où l’Église affirmait son autorité. Avec ses 113 mètres de long, cette structure symbolisait la puissance de l’Église face aux doutes.

La cathédrale d'Albi
La cathédrale d’Albi (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Qui a fait construire la cathédrale d’Albi ?

La construction de la cathédrale débute en 1277 sous l’impulsion de Bernard de Castanet, évêque et seigneur d’Albi. Dans un contexte marqué par l’hérésie cathare, l’édifice devait incarner la suprématie de l’Église catholique. Castanet, qui fut aussi inquisiteur, lança ce chantier ambitieux au sud de l’ancienne cathédrale, aujourd’hui disparue.

 

Si l’extérieur peut sembler austère, l’intérieur de la cathédrale offre un contraste spectaculaire. À peine passée la porte, les visiteurs plongent immédiatement dans un univers riche en couleurs et en détails. Les fresques et les peintures qui recouvrent murs et plafonds en font la plus grande cathédrale peinte d’Europe, avec pas moins de 18 500 m² de décors. Parmi ces trésors artistiques, le Jugement Dernier du XVe siècle est l’un des plus impressionnants. Cette fresque de plus de 200 mètres carrés illustre le Ciel, la Terre et l’Enfer dans une vision saisissante de l’apocalypse. Les punitions des sept péchés capitaux y sont représentées de façon si vivante qu’elles captivent les visiteurs, les incitant à reconnaître chaque vice.

L’immense voûte, peinte de bleu profond parsemé d’étoiles dorées, évoque un ciel céleste, renforçant l’atmosphère mystique du lieu. Cette décoration de style Renaissance italienne a été réalisée en seulement trois ans, entre 1509 et 1512. De ce fait, elle offre un spectacle à couper le souffle. 

Le chœur des chanoines, tout aussi remarquable, est une zone sacrée entourée de grilles finement sculptées. Le jubé, une barrière en pierre séparant le chœur de la nef, est un autre trésor artistique. 

L’une des expériences de la cathédrale est d’écouter son grand orgue, construit par Christophe Moucherel au XVIIIe siècle. Cet instrument monumental compte 3 566 tuyaux et est l’un des plus beaux orgues baroques de France. 

L'intérieur de la cathédrale d'Albi
L’intérieur de la cathédrale d’Albi (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Pourquoi sainte-Cécile Albi ?

Le nom de la cathédrale vient de Sainte-Cécile, la patronne des musiciens, mais cela n’a pas toujours été le cas. Auparavant, elle était dédiée à la Sainte-Croix. La cathédrale a pris le nom de Sainte-Cécile au XIIIe siècle, après qu’un noble du Tarn y ait ramené ses reliques. Cette dévotion a créé un lien profond avec la musique, notamment grâce à la qualité exceptionnelle de son orgue.

La collégiale Saint-Salvi et les salles du Trésor complètent la visite. De plus, le Palais de la Berbie, juste à côté, abrite le Musée Toulouse-Lautrec, enrichissant encore davantage cette expérience culturelle.

Le nerf de la cathédrale
Le nerf de la cathédrale (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Cathédrale Sainte-Cécile, 5 Bd Général Sibille, 81000 Albi

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Cordes-sur-Ciel : une destination pour l’Âme

Perchée sur un éperon rocheux, Cordes-sur-Ciel ne se contente pas de dominer la vallée du Cérou ; elle semble littéralement flotter entre ciel et terre. Ce village, bijou du Tarn, est une invitation à la rêverie, à l’émerveillement, et au voyage dans le temps. Flâner dans ses ruelles pavées, admirer ses maisons gothiques, et contempler la mer de nuages qui souvent enveloppe ses collines, c’est embrasser un paysage intemporel et une atmosphère unique.

Pourquoi le nom de cordes-sur-ciel ?

Cordes-sur-Ciel tient son nom poétique de la célèbre poétesse Jeanne Ramel Cals, qui voyait dans cette cité perchée une île flottante au-dessus des nuages, lorsque la brume recouvre la vallée. De plus,  Albert Camus, envoûté par ce lieu magique, s’est exprimé :

« Le voyageur qui, de la terrasse de Cordes, regarde la nuit d’été sait ainsi qu’il n’a pas besoin d’aller plus loin et que, s’il veut, la beauté ici, jour après jour, l’enlèvera à toute solitude. »

Fondée en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, Cordes est un parfait exemple de bastide médiévale. Les maisons gothiques, les palais richement ornés et les petites ruelles escarpées racontent l’histoire de cette cité prospère, jadis au cœur du commerce du tissage et du cuir. Sous la halle construite en 1350, le vieux puits de cent mètres de profondeur rappelle la grandeur passée de ce lieu, tout comme la Maison du Grand Fauconnier et les palais somptueux, œuvres de marchands et de nobles, aujourd’hui encore admirablement préservés.

Le centre-ville de Cordes-sur-Ciel
Le centre-ville de Cordes-sur-Ciel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Où se Garer à Cordes-sur-Ciel ?

Se garer à Cordes-sur-Ciel peut sembler un défi, mais le village propose plusieurs solutions pratiques pour les visiteurs. Un parking public est situé à seulement 100 mètres de la place de l’Église Saint-Michel. Tandis qu’un autre parking se trouve à environ 180 mètres au Planol, facilitant l’accès au centre historique.

Ne revenez à vos terres natales avant la découverte des lieux incontournables de Cordes sur ciels : 

Visiter le Musée de l’Art du Sucre et du Chocolat Yves Thuriès

Les gourmands seront ravis de découvrir ce musée unique en son genre, où les œuvres d’art sont entièrement réalisées en sucre et en chocolat. À la fois délectable et artistique, cette visite est une expérience qui réveille les sens et étonne par sa créativité.

Explorer la Maison du Grand Fauconnier

Ce musée d’art moderne et contemporain, logé dans un bâtiment gothique, propose une collection riche et variée de peintures et sculptures. Une parenthèse culturelle fascinante, où l’art contemporain dialogue avec l’histoire.

Randonner aux alentours de Cordes

Les paysages autour de Cordes-sur-Ciel sont aussi enchanteurs que la ville elle-même. Les sentiers serpentent à travers collines et forêts, offrant des vues imprenables sur la vallée du Cérou.

Le Petit Train : Un Voyage Ludique à Travers la Ville

Pour ceux qui souhaitent s’épargner la montée, le petit train de Cordes-sur-Ciel est l’option parfaite ! Il vous emmène de la place de la Bouteillerie jusqu’à la porte de la Jane, tout en vous offrant une visite commentée. Idéal pour ceux qui préfèrent admirer la ville sans effort.

La vue sur Cordes-Sur-Ciel
La vue sur Cordes-Sur-Ciel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Où manger à cordes-sur-ciel ?

Cordes-sur-Ciel est également une destination de choix pour les amateurs de gastronomie. Voici quelques-uns des meilleurs restaurants du village :

– La Planche de Bacchus : un bistrot chaleureux aux saveurs locales.

– La Table d’Yvonne : une cuisine traditionnelle et généreuse.

– Le Panoramique : comme son nom l’indique, une vue imprenable pour accompagner votre repas.

– Manufacture Gourmande : idéal pour une pause sucrée avec des spécialités locales.

Quand le soleil se couche, la cité se transforme. La lueur dorée des lampadaires éclaire les pierres anciennes, conférant au village une ambiance mystique. Le ciel étoilé vient parfaire ce cadre enchanteur, offrant aux visiteurs une nuit magique. 

La grandeur de Cordes-sur-Ciel
La grandeur de Cordes-sur-Ciel (cette photo se trouve sur le site Flickr)

81170 Cordes-sur-Ciel

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Villefranche de Conflent, un voyage vers les mille marches

Villefranche-de-Conflent est située au pied du majestueux Canigou. C’est une cité médiévale fondée en 1092 par le comte Guillaume Raymond de Cerdagne. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses fortifications conçues par Vauban, la ville a su conserver son charme historique tout en accueillant les visiteurs dans ses ruelles pittoresque

Comment monter au Fort Libéria ?

L’une des expériences les plus marquantes à Villefranche-de-Conflent est la visite du Fort Libéria. Pour accéder à ce fort perché à 160 mètres au-dessus du village, un chemin sinueux ou un escalier souterrain de 734 marches, appelé “des 1000 marches”, mène au sommet. Ce tunnel, creusé dans la roche, est doté d’une voûte en pierre de taille et de marches en marbre rose. Ce souterrain, accessible actuellement uniquement pour le retour, vous plonge dans une ambiance mystérieuse et authentique, digne d’un véritable conquérant.

À seulement quelques minutes du village, les Grottes des Grandes Canalettes sont un spectacle naturel saisissant. Justement, que vous soyez amateurs de géologie ou autres, du 1er octobre au 3 novembre 2024, laissez-vous envoûter par le spectacle Son et Lumière « L’éveil des cinq sens ». Un événement captivant et gratuit qui transforme la grotte en un véritable univers féerique. Ce spectacle sera projeter en boucle toutes les cinq minutes en salle 7.

Vue extérieur globale sur le village de villefranche de conflent
Vue extérieur globale sur le village de Villefranche de Conflent (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Qui a construit Villefranche-de-Conflent ?

Fondée en 1092 par le comte Guillaume Raymond de Cerdagne, au pied du Canigou, la cité a su conserver intactes ses fortifications. Pour réadapter ses défenses Villefranche de Conflent également appelée en catalan VILLA FRANCA, a notamment connu, de 1669 à 1676, un renouveau, sous la direction avisée de l’ingénieur du Roi Soleil, l’architecte militaire Vauban. Mais que trouve-t-on à l’intérieur de ses remparts ? Des couloirs traversés par les rayons du soleil, perçant à travers les ouvertures pour épier l’arrivée de l’ennemi, des échauguettes ou des salles de garde.

Que vous arriviez par la Porte d’Espagne ou la Porte de France, vous serez subjugué par la grandeur des remparts et les secrets de la cité qui se cachent à l’intérieur. Des rues parallèles qui abritent et inspirent de nombreux artistes et artisans.

Empruntez la rue Saint-Jean et vous découvrirez les nombreux commerces et artisans, et même quelques sorcières ! Mais attention elles ne sont pas méchantes, c’est juste une légende, quoi que… 

Villefranche-de-Conflent est une étape importante du Train Jaune de Cerdagne, un véritable symbole régional. Ce train mythique vous emmène à travers les montagnes catalanes notamment en traversant des ouvrages d’ingénierie comme le Viaduc Séjourné.

La mystérieuse Tour du Diable intrigue les visiteurs par sa légende. Ce vestige médiéval, qui fait partie des défenses de la ville, est censé abriter des forces surnaturelles, une histoire qui ne manquera pas de captiver les amateurs de mythes et de mystères

Villefranche de conflent et ses fondations atypiques
Villefranche de Conflent et ses construits atypiques (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Pourquoi les sorcières à Villefranche-de-Conflent ?

Villefranche-de-Conflent est aussi connue pour sa tradition des sorcières. Selon une ancienne coutume, les villageois offraient de la nourriture et des cadeaux aux sorcières en échange de bonheur et de prospérité. Aujourd’hui, offrir une sorcière en céramique ou en bois est devenu un signe d’amitié et de bonheur. Vous trouverez ces sorcières dans les boutiques d’artisanat du village, parfaites pour un souvenir original.

Villefranche-de-Conflent est aussi une destination gastronomique où vous pourrez savourer des spécialités catalanes comme le trinxat ou les boles de picolat.

Ne manquez pas une autre pièce maîtresse du patrimoine de Villefranche-de-Conflent : le Pont Saint-Pierre. Ce pont relie la partie historique fortifiée du village, située sur la rive droite de la rivière Têt, à une zone autrefois moins accessible sur la rive gauche. Ce pont jouait un rôle essentiel pour les habitants et visiteurs, permettant une circulation plus fluide entre les deux rives tout en renforçant la cohésion entre la ville fortifiée et ses alentours.

C’est à vous d’innover à Villefranche-de-Conflent, l’alliance parfaite entre l’histoire et l’évasion. En effet, cette visite vous fera repartira avec des souvenirs uniques, empreints de magie et de découvertes inattendues.

Le Fort de Liberia se dresse au sommet du village
Le Fort de Liberia se dresse au sommet du village (cette photo se trouve sur le site Flickr).

Villefranche-de-Conflent

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La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls : un trésor de biodiversité

La réserve est située au sud du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Elle est la première réserve marine créée en France, en 1974. Entièrement marine, elle protège une biodiversité exceptionnelle, avec plus de 1 200 espèces animales et 500 espèces végétales.

Cette réserve préserve une grande variété d’habitats marins, notamment les herbiers de posidonies, véritables nurseries pour de nombreuses espèces de poissons, poulpes et éponges. Plus en profondeur, on trouve la strate de coralligène, abritant des oursins violets, des gorgones et du corail rouge.

La faune marine de la réserve est également riche en espèces emblématiques comme le Requin-pèlerin, le Grand dauphin et la Tortue caouanne, qui fréquentent les eaux au large. Un véritable trésor pour les amoureux de la nature et les passionnés de biodiversité sous-marine.

Où voir des poissons dans le 66 ?

Lors de vos baignades, n’oubliez pas vos palmes, masque et tuba ! Depuis les plages de Banyuls, vous pourrez explorer la fascinante faune et flore sous-marine de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls.

Dès que vous plongerez la tête sous l’eau, vous entrerez dans un monde à part, en immersion totale avec la vie marine locale. En nageant près des rochers, soyez attentif. Avec un peu de chance, vous pourrez observer des poulpes, experts dans l’art de se dissimuler. Prenez le temps d’explorer chaque recoin. Plus en profondeur, les herbiers de posidonie abritent une diversité impressionnante d’espèces. Où vous croiserez facilement des sars, des dorades et, si vous êtes chanceux, un mérou majestueux !

N’oublions pas que cet environnement est fragile et mérite notre respect. Joyau de la Côte Vermeille, la Réserve Naturelle Marine, s’étendant de Banyuls à Cerbère, est un véritable paradis pour les nageurs et amateurs de plongée. Première réserve marine créée en France, elle vous invite à découvrir poissons, poulpes, hippocampes et tant d’autres espèces dans un cadre exceptionnel.

La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
La réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Qu’est ce qu’on peut voir dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls ?

À la Réserve Naturelle de Cerbère-Banyuls, vous plongerez dans un véritable sanctuaire marin. Ce site protégé abrite une incroyable diversité de vie sous-marine. Cela va des herbiers de posidonies aux formations rocheuses peuplées de poissons colorés. Les herbiers, souvent appelés les « poumons de la mer », sont essentiels à l’écosystème. Cela offre un abri à des espèces comme les sars, les dorades, et même des hippocampes.

Les plongeurs et amateurs de snorkeling pourront explorer des paysages sous-marins fascinants, avec des gorgones délicates, des éponges multicolores et des coraux rouges. Les poulpes, maîtres du camouflage, se cachent souvent dans les recoins rocheux, tandis que les plus chanceux pourraient apercevoir un mérou ou une tortue caouanne lors d’une sortie en mer.

À quelques mètres des côtes, la réserve s’étend dans un univers marin foisonnant de vie. Où chaque recoin réserve une surprise pour les amoureux de la nature. C’est un lieu idéal pour se reconnecter avec un environnement naturel préservé. Il faut prendre conscience de l’importance de la protection de cet écosystème fragile.

L'écosystème de la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
L’écosystème de la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Quelles sont les différentes zones de protection et de réglementation au sein de la Réserve Marine de Cerbère-Banyuls ?

La réserve marine de Cerbère-Banyuls a été labellisée « liste verte » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) en 2013. En 2018, elle a également été récompensée par le Marine Conservation Institute. Cela récompense pour ses efforts de préservation de la biodiversité et des écosystèmes marins. Cela fait d’elle l’un des 39 sites au monde à recevoir cette distinction. Le Département, gestionnaire de la Réserve, s’engage activement à faire respecter la réglementation dans les différentes zones de protection.

La Réserve Marine se compose de plusieurs zones distinctes :

  1. Zone de Protection (ZP) : Dans cette zone, certaines activités humaines, comme la pêche, sont réglementées, tandis que d’autres, comme la chasse sous-marine, sont interdites. Deux grandes balises jaunes en mer délimitent cette zone.
  2. Zone de Protection Renforcée (ZPR) : Tous les prélèvements, immersions ou ancrages y sont interdits, sauf ceux nécessaires aux études scientifiques agréées par le Comité Consultatif de la Réserve. Des balises jaunes signalent cette zone, tant sur terre qu’en mer.
  3. Zones de Mouillages Organisés : Situées au niveau du Cap l’Abeille et de l’Anse de Peyrefite.
  4. Sentier Sous-Marin : Un sentier sous-marin permet d’explorer la biodiversité marine de la Réserve.
Une daurade dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls
Une daurade dans la réserve naturelle de Cerbère-Banyuls (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Plage de Peyrefite, 66650 Cerbère

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Tautavel : un voyage fascinant au cœur de la préhistoire

Inauguré en 1992, le Musée de Tautavel, Centre Européen de Préhistoire, est un remarquable centre dédié à la diffusion des connaissances en archéologie, en particulier sur la préhistoire du quaternaire méditerranéen.

Avec plus de 1500 m² de galeries d’exposition, réparties en 22 salles, le musée offre une immersion fascinante dans le passé. Il met en lumière l’Homme de Tautavel, le plus ancien homme découvert en France, datant de 450 000 ans.

Grâce à ses collections archéologiques exceptionnelles et à une muséographie moderne, le Musée de Tautavel rend cette période lointaine accessible et compréhensible pour tous les visiteurs.

Pourquoi y a-t-il un musée à Tautavel ?

Avec 152 restes humains découverts, dont une dent de lait trouvée en 2018 et datée entre 560 000 et 580 000 ans, la Caune de l’Arago à Tautavel est un site incontournable de la préhistoire mondiale. C’est l’endroit où les plus anciens restes humains en France ont été mis au jour.

Le Musée de Préhistoire de Tautavel permet aux visiteurs de découvrir ces hommes et de les replacer dans le contexte de la préhistoire européenne. Réputé tant pour la richesse de ses collections que pour ses activités ludiques et culturelles, le musée propose tout au long de l’année des animations permettant à chacun de mieux comprendre la vie de nos lointains ancêtres.

Le Musée de Tautavel offre ainsi un véritable voyage en famille dans le passé.

Les os du musée de Tautavel
Les os du musée de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Est-ce que la grotte de Tautavel se visite ?

La grotte de Tautavel s’appelle la Caune de l’Arago. Ce dernier est un site archéologique protégé, fermé au public. Cependant, le musée offre toutes les informations nécessaires sur ce site, ainsi qu’une reconstitution partielle.

Située à 3 km du village de Tautavel et du musée, la Caune de l’Arago est une cavité. Où les fouilles scientifiques ont débuté en 1964. Avec plus de 15 mètres de sédiments accumulés, elle permet de retracer les variations climatiques. Ce sont les Corbières méridionales et du Roussillon sur une période allant de 700 000 à 100 000 ans. Les sédiments, les restes de pollen et les fossiles de faune (grands mammifères et micro-vertébrés) témoignent des cycles climatiques du Quaternaire, couvrant les stades isotopiques 17 à 5.

L'Homme de Tautavel
L’Homme de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Comment vivait l’homme de Tautavel ?

L’Homme de Tautavel appartenait à une espèce différente de la nôtre. C’est l’Homo heidelbergensis, qui a vécu en Europe entre 700 000 et 300 000 ans avant notre ère. Son prédécesseur était l’Homme de Néandertal. Homo heidelbergensis est peut-être l’ancêtre des Néandertaliens.

Au paléolithique, les hommes étaient semi-nomades, se déplaçant en fonction des saisons et des migrations des troupeaux qu’ils chassaient. Ils s’abritaient souvent à l’entrée des grottes.

Les fouilles menées par le paléoanthropologue Henry de Lumley à l’entrée de la Caune de l’Arago ont révélé des ossements d’animaux. Ils raclaient pour en retirer la viande. Les hommes préhistoriques chassaient des animaux. Ce sont des rennes, des cerfs géants, des aurochs, des bisons et des chevaux. Ils chassaient des petits animaux comme les castors.

Les découvertes archéologiques montrent que l’Homme de Tautavel vivait principalement de la chasse, de la pêche, de la cueillette et de la récolte de racines. Il semble qu’il n’ait maîtrisé le feu qu’à partir d’environ 400 000 ans, mangeant sa viande crue avant cette époque.

Une statue d'un Homme de Tautavel
Une statue d’un Homme de Tautavel  (cette photo se trouve sur le site Flickr)

Avenue Léon Jean Grégory, 66720 Tautavel

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